jeudi 20 janvier 2011

Critique de Mythmaker

Mythmaker ; MANUEL ANTONIO PEREIRA

Thèmes :
Cette pièce parle principalement d’argent et de voyeurisme.
Au début de la lecture, nous avons été légèrement choqués par la façon dont l’auteur expose le thème de la valeur de l’argent. Par exemple, dans une des scènes, des femmes sont proposées sur des sites comme de vulgaires marchandises dont on choisit les caractéristiques et l’apparence. Mais comme ce sujet fait appel à la réflexion, nous avons réfléchi et nous avons trouvé qu’en réalité, il résumait bien notre époque. De n os jours, certains hommes pensent que tout s’achète et que l’argent fait la puissance et le bonheur… Nous avons également beaucoup apprécié la fin, non que la mort du vieil homme soit un point positif, mais c’est une bonne morale car elle prouve que malgré que Clay soit riche, il n’est pas invulnérable !
Dans une des scènes, on trouve des web-chatters qui observent une « sex tape » et qui la commentent .Ceux-ci donnent l’impression de regarder une fiction alors qu’ils savent bien que c’est une scène de sexe réelle. Ils discutent entre eux comme si c’était quelque chose de banal, que la fille était un objet.

Passage :
Le passage du monologue de la jeune fille, « elle », est très poignant. C’est très poétique et tragique. On ressent de la peine pour cette pauvre demoiselle…

Particularités et langage :
Cette pièce est, d’après nous, très bien écrite. Il n’y a pas de « bla bla »superflu, nous sommes tout de suite conviés à l’essentiel.
Il y a cependant quelques particularités. Par exemple, des personnages disent souvent « oui » et on ne sait pas toujours très bien quel est le sens de ce mot car il ne répond pas toujours à une question.
Quand on lit cette pièce, ce n’est pas ennuyeux mais nous pensons que si elle était mise en scène, l’histoire ne serait pas très passionnante ; il n’y a pas beaucoup d’action. Il est vrai que ce n’est pas une distraction mais plutôt une incitation à réfléchir sur notre façon de vivre.
Au début de presque chaque chapitre, il y a une phrase accrocheuse donnant envie de réagir. Il y a deux fins, une fin « morale » et une fin de l’histoire ;la fin morale où on voit que même avec l argent le vieux ne peut pas survivre et une autre fin qui est la fin de l’histoire entre le marin et la jeune fille. Il n’y a pas de notion de temps et lorsqu’il y a une description, elle est en italique.
On ne connait le nom que de deux personnages au début et puis, au fur et à mesure du texte on commence à connaitre le nom de tous.
Il y a des passages en russe. Le marin n’a pas l’air de comprendre ce que Clay lui veut au début. Mais, par contre, il dialogue sans problème avec « elle » après.
Le langage des « web chatters » est cru et grossier. On dirait qu’ils n’ont aucun respect et aucun état d’âme.
Le passage que nous trouvons le plus représentatif de la pièce est la scène de la page 21 à 23 et le passage le plus moralisateur se situe de la page 71 à 72 car Clay se rend compte que malgré sa richesse, il est impuissant…

Fait par Adeline Cornet, Loïc Lejeune, Pauline Rossignon, Damien Devillers, Loïc B, et Quentin Wolfcarius de la 5G de l'Athénée Royal de Marche

1 commentaire:

  1. Merci pour cette critique. Votre interprétation personnelle du thème est très pertinente.

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