lundi 15 avril 2013

Bonjour à tous...

Voici le troisième travail réalisé par les élèves de la section "puériculture" de l'Institut Sainte Thérèse d'Avila à Chênée.
Les élèves ont lu un album pour enfants : "Une histoire à quatre voix" d'Anthony Browne.
Elles ont imité le style d'écriture pour le transposer à un passage de leur pièce de théâtre.
Cette semaine, les élèves présenterons leur quatrième lecture sous forme de courtes mises en scène.
La cinquième pièce sera lue pour la visite d'Anaïs-Rose et nous organiserons un déjeuner et une matinée débat.
Nous vous souhaitons à tous et à toutes une bonne fin de lecture ainsi que d'excellents travaux à réaliser comme ceux déjà lus sur le site.
Les élèves de 6PP et leur professeur de français.













lundi 18 mars 2013

Institut de la Providence Gosselies


LIVRES LE PETIT BOUCHER
Le Petit Boucher de Stanislas Cotton vous emmène au cœur d’un village où les pires horreurs qu’une jeune fille puisse subir vous seront exposées. Simple mais plein d’émotions, ce texte ne laisserait personne insensible.
L’histoire se passe dans un village, dans un contexte géographique totalement différent de celui que nous connaissons. Pourtant l’évènement s’y déroule, le tragique déroulement de cette folle nuit dans les bois, ce genre de choses arrive partout. C’est bien pour cela que le lecteur se retrouvera totalement plongé dans l’ambiance de cette pièce de théâtre. La personne qui nous narre l’histoire est une jeune femme comme les autres, avec ses amours, ses amis et sa famille. Elle fut du jour au lendemain prise dans un tourbillon de tragiques évènements : son village incendié, la perte de son fiancé, Antonin, mais aussi et surtout, la confrontation avec ce boucher. Cet homme qui lui vola tout. Sa famille. Son avenir. Son espoir.
Ce livre, facile à lire, à comprendre et donc facile à apprécier, nous fait ressentir divers sentiments, un tourbillon d’émotions qui ne nous laisse de marbre. Chaque lecteur se surprendra à être complétement habité d’une réelle et émouvante compassion pour cette jeune fille pourtant bel et bien imaginaire. Tout cela est certainement dû au fait que tout le monde sait pertinemment que ce genre de dénouement arrive à de nombreuses filles, chaque jour, victimes de viols et d’harcèlements. Cette histoire nous confronte à la réalité, une réalité envers laquelle tout le monde est coupable d’oubli, de déni et sur laquelle beaucoup trop d’entre nous ferment les yeux. Ce texte, superbement écrit, ne laisse résonner en nous, après lecture, qu’un ravissement mêlé à de la frustration et à de la tristesse. Tristesse que l’on partage avec cette jeune narratrice non réelle. Elle ne l’est peut-être pas mais, à travers elle, ce livre de théâtre nous donne l’envie d’adresser à toutes ces jeunes filles, bien réelles pour leur part, tout notre soutien. En bref, cette oeuvre de Stanislas Cotton vaut le détour.● Mouzakki Hakima. 6ème A.


Le Petit Boucher de Stanislas Cotton : 4e partie, poète dramatique

Ce manuscrit de 25 pages nous entraîne dans un village, auparavant joyeux et ensoleillé, mais dont l’ombre funeste de la guerre voile à présent les habitants. Félicité, une jeune paysanne amoureuse, nous raconte par un petit poème sa tragique histoire en commençant avant l’arrivée d’un fléau où tout était encore d’un calme religieux, jusqu’au drame deviné qui aboutira à sa fuite dans la forêt.
Elle trébuche sur des racines de honte, se couvre d’un manteau cousu d’embarras,
tâtonne sur les chemins de ses souvenirs, apeurée mais résolue, elle parvient à nous dévoiler son indicible cauchemar. C’est une victime, son corps est imprégné à jamais de sa douleur, une marque qu’on ne voit mais qu’on ressent. Son témoignage la délivre et le fruit de son viol, tant maudit, finira par trouver raison de vivre en elle et sera même accueilli. On a tendance à oublier les femmes, parmi les victimes de la guerre, leur destin souvent effroyable qui les souille à vie, elles qui sont cibles et convoitise des hommes dans leur aspects les plus barbares. Ce poème dramatique s’écoule à flots rapides mais légers dans le courant de l’histoire et nous sommes entraînés malgré nous dans l’obscurité du cours d’eau, noyés dans la noirceur des évènements.

Coup de cœur ou coup de grâce, cette sentence du lecteur ne sera influencée que par sa sensibilité et son intérêt pour le sujet. Il est vrai que le style d’écriture ne facilite pas la lecture mais, malgré ce détail quelque peu déroutant, on ne peut nier ce vent invisible et cette main incontrôlable qui tourne pour nous, à l’allure effrénée, ces 25 pages au caractère passionnant et mystérieux. Cette envie de connaître la suite nous ronge, elle nous mord comme un chien affamé et ce petit livret de poésie dramatique est lu d’une traite. Il fait s’émerger en nous des émotions souvent oubliées par une vie moderne ou le temps et l’argent règnent en maître absolu, des sentiments de compassion voire même de pitié. Nous sommes émus, nous voulons l’aider à tout prix cette petite, nous voulons lui rendre justice, être là pour elle. Cependant, ne négligeons tout de même pas le réalisme de cette histoire, elle n’est pas si fictive qu’elle en a l’air. Ce n’est peut-être pas une Félicité dans notre monde mais une Charlotte ou une Justine. Ce n’est peut-être pas une adolescente mais une enfant ou une femme mûre. De plus, ces lignes nous rappellent l’injustice de la vie, présente tout autour de nous.

En conclusion, si vous êtes de ces amateurs de livres fantasmagoriques qui ne jurent que par l’action ou les super héros, vous risquez d’être déçus et nullement touchés par cette histoire. Ici, on est dans la vraie vie, il n’y a pas de super héros, juste une réalité désespérée. Et, pour tout autre lecteur, assidus, passionné, torturé par l’envie de lire ou non, si vous n’avez pas un cœur de pierre, je vous recommande vivement ce poème dramatique de la collection « Le Tarmac chez Lansman ». A vos larmes, c’est parti !
Amélie DENDAL

Le livre critiqué cette semaine est la pièce de théâtre de Jean-Marie Piemme : Dialogue d’un chien avec son maître sur la nécessité de mordre ses amis. Mais quel titre ! On nous annonce déjà la couleur de la pièce, un brin décalée ? humo-ristique ? ou bien un développement sur la morale ? A la lecture du petit ouvrage, on cons-tate que la pièce n’est pas du tout axée sur la nécessité de mordre ses compères.
C’est l’histoire d’un type. Ou plutôt de deux types. Ou plus exactement d’un type et d’un chien. Ou plus exactement encore de deux grandes gueules qui n’ont pas peur de dire les choses telles qu’elles sont, de deux «dikkeneke», comme on dit chez nous. En somme, de deux grosses têtes à claques qui n’hésitent d’ailleurs pas à s’en donner. C’est la rencontre entre un père désespéré de revoir sa fille chérie et un chien inconscient et SDF à la recherche de nourriture quelle qu’elle soit (la main d’un cada-vre putréfié!?).
Cette pièce traite de thèmes pas très beaux et bien évidemment, pas pris avec des pincettes, mais qui font la vie de tous les jours. Prenons l’exemple du portier : vie misérable dans une caravane miteuse avec un boulot dévalorisant pour un salaire dérisoire. Le seul soleil dans sa vie c’était sa petite fille. « C’était » car les services sociaux la lui ont prise. Cette situation est celle de milliers de personnes dans ce monde, voire plus, et bien plus près de chez nous qu’on ne le croit. Ce même portier rencontre un jour un chien, venant de provoquer un caram-bolage sur la nationale, juste pour exploser son record personnel de voitures embouties, un léger énervant et sans gène genre « j’m’invite chez toi, c’est pas grav’ te bouch’ pas, j’sais où est l’frigo. Quoi ! T’as pas d’bières ?!».
Bref, avis mitigé. Le fond de l’histoire est mordant, le père fait tout pour récupérer sa fille avec l’aide du chien devenu son ami, mais la vulgarité, la violence du maître envers le chien et l’humour exagéré efface la belle histoire digne d’un grand film dra-matique. A lire quand même pour connaitre le dénouement !
Van Den Abeele S.
La Libre Expression
Cette semaine, La Libre Expression s'est intéréssée au prix «Sony Labou Tansi*» et plus particulièrement au livre «Écrits pour la parole» de Léonora Miano. En effet, nous vous avions demandé, à vous, chèr(e)s lecteurs, de nous donner votre avis sur une des pièces du concours et nombreuses ont été les critiques sur cette oeuvre. Notre «attachée culturelle en chef» a donc réalisé pour vous, une critique sur ce récit passionnant d'une jeune femme qui lutte chaque jour contre le racisme.
Ecrits pour la parole, ce n'est
pas l'histoire d'une femme, c'est
l'histoire de millions de femmes
dans le monde qui luttent
chaque jour contre la
discrimination, le racisme,
le sexime. L'égalité entre
femmes et hommes a beau
avoir été reconnue, nombreuses
sont encore les différence.
Dans ce récit touchant,
Léonora Miano nous
fait part de ses expériences,
de ses humiliations, de
ses indignations, de sa vie.
Tout d'abord, le style
d'écriture est assez original.
En effet, tout le monde sait qu'une phrase commence par une majuscule, se termine par un point et est parfois entre-coupée de virgule(s). Cependant, Léonora n'utilise pas de ponctuation dans ses phrases ce qui fait toute son originalité et rend les récits intéressants à lire. De plus, le livre est composé de plusieurs histoires de longueurs différentes, toujours sur le même thème bien entendu! Nous ne sommes donc jamais lassés car les récits varient. Bref, si vous voulez sortir de la banalité des livres que vous lisez d'habitude, vous allez adorer!
Ensuite, cette oeuvre est d'actualité. Il est vrai que de nos jours, les droits des femmes de couleurs sont plus importants qu'à l'époque. Cependant, nombreuses sont encore les personnes qui restent conservatrices et n'acceptent pas la différence. Cette différence, Léonora nous la fait découvrir dans ses récits. Chaque femme, chaque être humain peut s'identifier à elle. Et, même si dans nos régions, la discrimination raciale est peut-être moins développée que dans d'autres pays, c'est un sujet qui touche chacun d'entre nous ou, s'il ne nous touche pas directement, il touche d'autres femmes qui elles aussi ont droit au soutien et à la solidarité. Donc, si vous aimez les histoires vraies, justes, qui reflètent des valeurs, vous allez apprécier.
En conclusion, «Écrits pour la parole» de Léonora Miano est une oeuvre touchante, poignante, qui reflète la réalité cachée de la société actuelle dans de nombreux pays. La question est allez-vous faire comme tout le monde; fermer les yeux et faire comme si de rien n'était? Ou allez-vous lire cette oeuvre et soutenir Léonora pour prouver que chaque individu a sa place dans le monde? Mon choix est fait. Héloïse SOURICE

vendredi 15 mars 2013

5D, AR Waterloo Lettre à Madeleine


Lettre à Madeleine de la pièce de théâtre
« Je pense à Yu » de Carole fréchette.
Bonsoir Madeleine,
En cette heure tardive de ce jeudi 28 février, je vous écris cette lettre emplie d’incompréhension et de reproche. Je ne comprends pas ce qui vous pousse à admirer et à aduler Yu dongyue. Cette personne méritait la prison pour ses actes. Certes, Mao Zedong était un terrible tyran avide de pouvoir, mais il savait qu’il encourait ce genre de risque, les gens ne devrait pas essayer de se révolter de cette façon. On ne peut pas s’opposer à une dictature d’une telle ampleur même si je ne cautionne pas ce genre de dictature, les lois sont les lois et quand on les transgresse la punition n’est jamais loin. Pourquoi gâchez-vous votre vie pour un être aussi insignifiant que lui ? Vous avez la chance d’être loin de tous ces conflits, d’avoir une élève chinoise, Lin qui est d’une gentillesse a vous couper le souffle et d’avoir un homme, Jérémy, qui , apparemment vous aime. Lui aussi a eu des malheurs et pourtant vous semblez n’en avoir que faire. Vous perdez votre temps à batifoler pour cet abruti de Yu dongyue quand votre vie est géniale, qu’importe ce que vous direz, elle est géniale. Je ne peux pas comprendre pourquoi vous vous mettez dans des états pareils, j’ai l’impression que vous êtes stupide. Qu’est-ce qui vous lie à Yu ? Et puis admettons que ça ait de l’importance, vous oubliez les deux autres qui ont fait la même action que lui mais vous n’en avez rien à ciré. Au lieu de vous apitoyer sur son sort, vous pourriez lui rendre service en profitant un maximum de votre vie. Je suis d’accord que le rencontrer serait une magnifique opportunité pour vous. Peut-être pourriez-vous demander à Lin qu’elle essaye de le trouver si jamais elle repart en Chine un jour, mais ça vous avancerait à quoi ? Ma lettre est surement confuses mais vos raisons le sont encore plus et m’embrouillent.
Bien à vous Madeleine,
Vanden Borre Robin.
                                                                                                                                         

5D, AR Waterloo, Interview de Stanislas Cotton

Réponses de Stanislas Cotton aux questions sur « Le petit boucher »
- Tout d'abord, est ce que l'histoire de votre livre est liée à un moment quelconque de votre vie ?
Non, pas de ma vie.
- Quelles ont été vos inspirations pour mettre en place cette œuvre ?
 Je m'inspire toujours de l'actualité ou de ce qui se passe dans le monde. Ici, c'est la guerre persistante dans le sud du Kivu en République démocratique du Congo qui m'a inspirée. Dans cette guerre interminable, les civils, les femmes d'abord - mais aussi des hommes et des enfants – sont systématiquement violées. Le viol est devenu une arme de guerre pour démoralisé les populations, et donc, l'ennemi.
Dans la pièce, Félicité n'est pas violée par un militaire, mais par un de ces concitoyens. Je veux montrer par là qu'en temps de guerre, on n'est plus sûr de rien ni de personne. Le danger est partout et les hommes perdent la tête.
- Avez-vous eu dur à trouver l'ensemble des rimes ? Car du début à la fin, le style d'écriture est particulier.
Ce n'est pas difficile pour moi, c'est ma façon d'écrire. C'est une façon de me détacher du réel pour laisser chacun interpréter l'histoire selon ce qu'il comprend. La poésie laisse à chacun la liberté de comprendre ce qu'elle raconte selon ses propres connaissances, elle permet des lectures différentes, différents niveaux de compréhension.
- Pourquoi avoir écrit sans ponctuation ?
Contrairement à ce que tu crois, il y a une ponctuation bien présente, représentée par les retours à la ligne et les majuscules insérées dans les phrases (elles sont en quelque sorte des virgules).
- Ce livre a-t-il été un succès auprès du grand public ?
Le théâtre reste un art relativement peu vu du grand public… Mais beaucoup de gens ont apprécié ce texte et il devrait bientôt exister sur scène.
- Combien de temps avez-vous mis  pour écrire ce livre ?
Je l'ai écrit très vite, en deux semaines. Pour moi, c'était urgent, nécessaire, comme un cri de colère.
- Est ce que ce livre a été traduit en plusieurs langues ?
Non, il n'est pas encore traduit (mais peut-être bientôt en polonais).
- Avez-vous reçu beaucoup de critiques littéraires concernant cette œuvre et si oui, y faites-vous attention ?
Non, pas encore de critiques. Mais pour d'autres œuvres oui. C'est intéressant de lire ce que l'on pense de ce que l'on a écrit, mais je n'y attache pas d'importance, la vraie nécessité est de poursuivre mon travail. Chaque fois que j'ai terminé un texte, j'entreprends l'écriture d'un nouveau.
- D'où vous vient la passion d'écrire ?
Je ne sais pas… C'est comme ça…
- Dans la réalisation d'un livre, quels sont vos thèmes de prédilection ?
Comme je l'ai dit plus haut, c'est le monde qui m'inspire, notre monde contemporain. Je lis les journaux, je regarde les journaux télévisés et des idées surgissent.
- Avez-vous écrit " le petit boucher " dans le but de dénoncer la victimisation des femmes durant la guerre ou essayer de leur venir en aide ?
Je ne vois pas bien comment je peux leur venir en aide… Au moins, je peux tenter d'informer (par l'art) mes contemporains de certaines zones d'ombres de notre monde actuel.
- Le choix des noms des personnages est-il fait au hasard ou y accordez-vous une importance particulière ?
Le choix des noms est toujours très important pour moi. Généralement, je cherche des patronymes improbables (Rigobert Rigodon, Philippon Diguedon, Angéline Patatras… pour ne citer que quelques personnages), c'est une façon de se détacher du réel et d'emmener le public ou le lecteur dans un autre monde.
- Et pour finir, pourquoi avoir choisi ses illustrations en couverture du livre ?
Le Théâtre du Tarmac est la scène internationale francophone de Paris. Ce théâtre a créé une collection de livre (en collaboration avec les éditions Lansman) où sont publiés des écrivains de langue française du monde entier.    Sur les couvertures de cette collection figurent toujours ces petites mappemondes. Elles sont chaque fois mises en scène différemment. Les couleurs changent aussi.

5D, AR Waterloo, Lettre à Philomène

Maxim Bolle De Bal                                                                                                                         
Av. Marengo, 20  
1410 Waterloo                        


                                     Français : Lettre à Philomène.

Chère Philomène,

Je me permets de t’écrire cette lettre, après avoir lu ton histoire plutôt bouleversante. Elle est riche en sentiments et j’ai moi-même connu des moments pas évidents mais pas jusqu’à l’extrême comme tu as pu le vivre.
Tout d’abord, je ne comprends pas bien le sujet de ta révolte contre ta mère? Pourquoi? Personnellement, c’est un comportement que je n’aime pas du tout et surtout envers un de tes parents. J’aime bien la relation que tu entretiens avec ton frère, la fraternité. Mais pourquoi as-tu commencé à sortir, à traîner avec des gens pas très correctes qui profitaient de toi après la mort de tes parents ? Je trouve que tu aurais dû t’occuper de ton frère car lui, a souffert de cette période où tu étais constamment partie de votre maison. Tu es responsable de lui !
Ensuite, tu es un petit peu mystérieux à mes yeux. Pourquoi t’ es tu lancée à la quête de perles rouges alors que ta maman est décédée en effectuant ce même travail éreintant ? Et tes hallucinations dans le lac me restent incomprisent.
Puis je cru que ce fut la fin pour toit et ton frère. Toi, prise dans les mailles de l’huîtres géante et ton frère projeté à plusieurs mètres par une voiture. Honnêtement, je pense qu’une bonne âme veillait sur vous pour que vous vous en sortiez vivant et j’en suis très content !

J’aimerais beaucoup te rencontrer pour que l’on puisse discuter de notre parcours.

                                                                                                            Maxim Bolle De Bal

5D, AR Waterloo, Critique "Je pense à Yu"

CRITIQUE-THEATRE : « Je pense à Yu » de Carole Fréchette.

Dans « Je pense à Yu » de Carole Fréchette, Madeleine, la protagoniste se plonge dans la vie et l’incroyable histoire d’un chinois pour qui ça n’a pas toujours été facile. Celle-ci s’y plongera avec beaucoup d’émotions et d’empathies pour ce jeune homme.
« Je pense à Yu », pièce de Carole Fréchette, nous présente trois personnages, que l’on peut caractériser de caricaturaux. En effet, il y a Madeleine, la jeune femme dépressive avec des idéaux romantiques pleins la tête. Lin, la jeune étudiante chinoise qui vient apprendre le français au Canada et qui est dévouée pour cela et enfin Jérémie, homme mûr et solitaire qui n’a pas souvent eu la vie facile qui cependant ne se plaint jamais. Chacun a ses secrets, ses failles, ses blessures. Par leur jeu nuancé et retenu, ils sont très touchants tous les trois. Lin et Jérémie, tous deux très différents vont intervenir dans la vie compliquée de Madeleine.

Madeleine, bouleversée au point de mettre sa vie en suspend, suite à la lecture d’un article de journal sur le chinois Yu Dongyue qui fut emprisonné 17 ans après avoir lancé des œufs remplis de peinture rouge sur le portrait de Mao, place Tienanmen. Elle se plonge alors dans ces jours de mai 1989. Cette dernière embarque avec elle, Jérémie et Lin qui chacun à leur manière apportent leurs opinions sur l’acte du jeune Yu.

Ensuite, les recherches qu’elle fournit sur la vie du chinois se déroulent sans cesse à coups de dialogues mouvementés entre les trois personnages. Ce qui nous permet ainsi de poursuivre une lecture riche, pleines de rebondissements mais aussi une lecture très amusante.

Tous exprimeront leurs émotions et leurs réactions. Le passé très différents des trois, nous permet de mieux comprendre ces réactions, parfois extrêmes, sans jamais les juger.
Puis, la motivation et la détermination dont Madeleine fait preuve afin de comprendre et d’en savoir davantage sur l’acte commit par Yu est assez impressionnante. En effet, ses journées et soirées ne font que tourner autour de lui ainsi que ses sujets de conversations avec ses deux amis.
Tout le long de la pièce, celle-ci nous communique avec beaucoup d’envie, cette volonté qui est de se plonger dans les pensées de Yu en mai 89.

De plus, les trois personnages se posent énormément d’autres questions qui sont souvent des questions qui ont déjà un jour préoccupées chacun d’entre nous. Par exemple, l’engagement, les choix de vie, le poids d’un geste forts, la valeur du symbole…

Cette pièce rythmée et sympathique qui peut- être lue par tout le monde, quelle que soit le sexe ou l’âge, a été adapté par Vincent Goethaes au théâtre « Rideau de Bruxelles ».

Kremer Elisa.

5D AR Waterloo, Critique "Ecrits pour la parole"

LIVRE : CRITIQUE


ECRITS POUR LA PAROLE

Léonora Miano


Ecrits pour la parole, encore un livre contre le racisme et pourtant un livre qu’on ne peut pas ne pas lire car il est toujours d’actualité. Un livre qui a reçu le prix Seligmann contre le racisme en 2012.
 










Léonora Miano nous raconte, dans la première partie du livre, In-Tranquilles, l’intime ressenti de ses concitoyens noirs, femmes, hommes, enfants, face à leur insertion dans la communauté française,  blanche.

Elle nous raconte, par exemple, l’histoire de cette petite fille qui rêve d’être blanche, qui rêve de simplement vivre comme toutes les autres petites filles blanches. Elle apprendra vite qu’elle n’est pas égale aux autres, qu’elle est la descendante d’une mémoire de l’histoire et d’une couleur qui lui colle à la peau, même si elle n’a envie que d’être une simple personne et d’oublier cette couleur de peau. 

L’auteur nous relate également l’histoire de Beauty qui est venue au monde le jour où sa mère française l’a choisie comme si son pays d’origine ne comptait pas. Elle nous raconte aussi l’histoire de Sostène qui vit en France depuis 35 ans, dont les enfants sont tous nés en France et qui aime cette terre d’adoption comme si c’était la sienne et qui, pourtant, se voit refuser le renouvellement de sa carte d’identité.

Dans la deuxième partie du livre Femme in a city, Léonora Miano nous relate la vie de la femme noire considérée comme un instrument sexuel, harcelée au bureau, devant vivre avec un homme qui la  comparera toujours à sa mère.  La femme noire y est décrite à l’inverse de ce qu’elle peut être vraiment, dans un rôle dégradant et inférieur.

Toutes ces vies sont présentées sous forme de courts récits et captivent notre attention jusqu’à la fin. 

Toutes ces histoires sont interrompues par ce qu’on suppose être les  ressentis profonds de l’auteur, retranscrits sous forme de phrases sans ponctuation, répétant les mêmes idées en les développant.  Tout ceci donne l’impression qu’il écrit à l’instant même de sa pensée.

On s’incarne dans les émotions de ces noirs. On plonge dans leurs histoires et on aimerait se battre à leur côté pour défendre l’injustice qu’est l’inégalité raciale, la différence de couleur de peau.

Ce livre est à lire car il est  d’actualité.  Il ne s’agit pas d’une romance mais bien d’un livre relatant des faits et des émotions réels. C’est ce qui nous interpelle  et nous touche profondément.  Un livre qui parle d’un racisme avec lequel nous vivons chaque jour, à l’école, dans la rue, dans les établissements publics, dans la vie quotidienne. 

Ce livre est là pour qu’on n’oublie pas l’histoire des noirs, comme on ne peut pas  oublier la déportation des juifs.  Ce livre est là pour nous rappeler aussi que le racisme est parmi nous, tant vis-à-vis des noirs que des personnes différentes.
Le racisme prendra du temps avant de disparaître…

Déborah Top


5D AR Waterloo, Lettre à Madeleine

Expéditeur: Huynh Dat
Date: 8 mars 2013
Destinataire: Madeleine@hotmail.com

Bonjour Mme Madeleine,

Je vous écris pour vous faire-part de mon opinion à propos de votre article.
Tout d’abord, je trouve que votre travail de recherche sur la personne emprisonnée durant ces vingt dernières années, est vraiment admirable.
Cela me fait plaisir qu’aujourd’hui encore, certaines personnes ne sont pas indifférentes face à ce qui s’est passé sur la place Tian’ Anmen il y a vingt ans de cela.

Je comprends l’injustice que vous pouvez ressentir vis-à-vis des faits commis par ces trois jeunes étudiants chinois présents sur la place.
Bien entendu, vous avez fait des recherches et vous savez que Mao Tsé-Tung, est un homme d'état, chef militaire chinois et dirigeant de la République populaire de chine. 

Je suis d’accord avec vous, leurs actes n’étaient pas gravissimes, cependant Mao est une personne très importante en Chine, en effet il devient même président en 1954.
Le fait d’avoir jeté de la peinture sur une affiche était une grande provocation, sachant que la mentalité chinoise de l’époque était basée sur l’ordre et le respect.
Pour vous, c’est peut-être un acte banal, un peu osé mais c’est une provocation que les dirigeants chinois ne pouvaient laisser passer.
Voyons cela d’une manière historique, chez les romains, les personnes qui ne respectaient pas les règles, recevaient des sanctions telles que la mort ou être crucifiées.
C’était un moyen de faire peur à la population, ils en faisaient des exemples, et c’est grâce à ce genre de méthodes que le peuple se soumet face à la l'ordre.
Les dirigeants chinois sous les ordres de Mao, ont quelque part fait pareil, ils ont peut-être abusé de leur pouvoir mais c’était le seul moyen pour garder l’ordre. Il y avait déjà tellement de manifestations du fait que Mao installait un nouveau régime.
L’état ne pouvait donc pas perdre sa crédibilité en laissant passer l'acte de ces simples étudiants.
Des moyens sévères ont dû être pris pour les trois jeunes étudiants concernés.

Personnellement, je trouve que ces trois jeunes n’ont pas forcément pensé aux conséquences de leurs actes, et cela est vraiment dommage d’avoir gâché toute une jeunesse mais c’est grâce à ce genre de personnes que la révolution culturelle a pu avoir lieu.
Je suis vraiment attristé pour celui qui est devenu mentalement instable à cause de son emprisonnement, mais je respecte son geste.
Seulement les méthodes n’étaient pas vraiment appropriées selon moi.
Je suis du même avis que vous, c’est injuste mais j’essaye juste de vous faire comprendre pourquoi de tels moyens ont dû être pris.

Pour répondre à votre question sur la recherche de pouvoir et de domination de Mao, je pense qu'étant jeune, il n'était pas forcément mauvais.
Pour vous expliquer, je prendrai comme exemple Adolf Hitler, étant jeune, il était repoussé par les autres enfants.
Il était brun et fébrile par rapport à ses camarades blonds et bien bâtis.
En grandissant, la haine s'est emparé de lui, et il a fait des actes horribles.
Vous savez, l'être humain est selon les rubriques scientifiques à 70% bon à la naissance. C'est avec les gens qui nous entourent que notre personnalité se forge.
Je ne sais pas si Mao avait déjà un esprit de domination dans sa jeunesse, mais je suppose que plusieurs facteurs doivent être pris en cause pour juger une personne.
Voilà mon avis par rapport à ce qui s’est passé il y a vingt ans de cela, j'espère que je ne vous ai pas vexée par mes propos qui tendent à "défendre" ces dirigeants car ce n'est pas du tout le cas.

Merci de votre compréhension.

5D AR Waterloo, Critique de "La scaphandrière"

Critique-littéraire
« La Scaphandrière » de Daniel Danis, un récit de songes en 2 dimensions.
Photo de Daniel Danis, auteur de la Scaphandrière. Fournie par FOCUS 1
Sur les rives du Lac Loque, au cœur de P’titville, une petite ville sous l’hémisphère sud, Pierre-Aimé essaie de survivre au milieu de sa famille de misère. Son père, Azarias, pêcheur et cueilleur de perles au corps fatigué, sa mère, Rose-Année, perdue et sa sœur, Philomène ou « phénomène » une adolescente de 16 ans qui ne pense qu’à « se gribouiller la face ». Pierre, voulant échapper à ce quotidien, passe son temps à aller à l’école ainsi qu’à construire des cabanes dans les bois. Là, il peut s’évader et rêver tranquillement tandis que ses parents attendent la pêche miraculeuse de cette huître à perle rouge capable de procurer une grande richesse. Mais le lac maléfique disloque petit à petit le cerveau des plongeurs et engloutit un à un tout ceux qui se voient fouiller ses entrailles. Après avoir assassiné Azarias, il engloutit la mère et finalement, après avoir dépensé les économies dont ils avaient hérités, la sœur ainée se voit devoir plonger dans les eaux du Loque pour finalement suivre le même destin, ou presque, que ses paternels. 
           
Photo de Krista Boggs illustrant le Lac Loque
Au son de la sirène des disparus, Pierre-Aimée, vouant un amour fraternel incalculable va construire en une nuit une « machine-scaphandre » afin d’aller secourir sa chère sœur.
Daniel Danis signe une magnifique histoire, malgré le caractère morbide de celle-ci. Un photo-récit, un terme adéquat pour définir la quantité d’images harmonieuses et douces qui surgissent de cette poésie ravageuse. Daniel nous fait voyager de décor en décor, comme lors des plongées de Philomène, les images s’effacent, le décor s’assombrit, c’est un changement de dimension pour le lecteur. On peut dire de ce texte qu’il est le fruit d’un mariage entre un amour fraternel qui semble pouvoir déplacer des montagnes et la quête d’un bonheur idyllique. Un conte aux multiples interprétations ainsi qu’une belle leçon de vie et d’espoir. Les émotions que nous font ressentir cette histoire sont des plus belles malgré son contexte, un véritable hymne à l’amour fraternel, La Scaphandrière immerge le spectateur dans les limbes bleutés et pacifiques de l’imaginaire, quand à la surface la laideur fait trop souvent loi… Un livre à lire et à voir également au théâtre.
Camille Baumier-Navas

5D AR Waterloo, Affiche "Je pense à Yu"

5D Athénée Royal de Waterloo Scène imaginaire mettant en scène 3 personnages de 3 pièces différentes

Prix « Sony Labou Tansi » des Lycéens 2012/2013.
Travail écrit à réaliser : - Imaginer et écrire une scène dans laquelle trois personnages issus de trois pièce différentes se rencontreraient et échangeraient leurs points de vue. Qu’auraient-ils à se dire ? Quels seraient leurs sujets de conversation ?


Mise en scène : Dans un hôtel à Kinshasa Félicité vient rencontrer un avocat qui l’aidera à avoir des papiers pour aider son fils à quitter le pays et étudier à l’étranger. Le portier lui, est envoyé à Kinshasa par sa chaîne hôtelière, il devient alors portier dans ce grand hôtel de la capitale. Quant à Madeleine, elle est en déplacement pour la RDC afin de traduire des documents officiels pour le gouvernement, elle loge dans ce même hôtel depuis déjà une semaine.



Madeleine : Voilà une belle journée pour traduire 5000 mots, aujourd’hui c’est décidé je ne vais pas à la piscine, je reste dans ma chambre et je traduis ! Je ne voudrais pas avoir du retard, ça fait déjà une semaine que je suis ici et je n’ai même pas fait la moitié de mon boulot.

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    Félicité : Qu’est-ce que c’est impressionnant ces grands immeubles, je n’ai jamais vu de bâtiment pareil à celui-ci, ça change des maisons du village ! Bon mon petit, (s’adressant à son fils de cinq ans) nous devons trouver cet avocat qui te permettra peut-être d’avoir une meilleure vie, du moins meilleure que celle qui t’attend ici. Je te laisse à la garderie et je file à l’accueil.

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      Roger : Quelle chaleur, je regrette ma bonne vieille caravane ! Enfin bon, je suis bien content de changer d’air, l’Afrique n’est-ce pas un bon départ pour une nouvelle vie ? De nouvelles habitudes me feraient un bien énorme. Maintenant, il faudrait que j’en aie le courage !

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Quelques heures plus tard, tous les trois bloqués dans l’ascenseur de l’hôtel,
Ils firent connaissance…


Madeleine : Puisque nous sommes ici, coincés pour un bon moment, ne pensez-vous pas que nous puissions faire connaissance ? Ça nous permettra peut-être de faire passer le temps. Je m’appelle Madeleine, je suis ici pour mon métier mais en parallèle je fais des recherches sur des étudiants chinois ayant été emprisonnés pour avoir sali l’image du dictateur, Mao Tsé-toung. Je peux paraître un peu dingue de vous parler de ceci, mais j’aimerais écrire une lettre à ces étudiants et pour cela il me faut des idées, des avis, toutes choses qui pourraient m’inspirer.  

Félicité :   Bonjour Madeleine, moi je m’appelle Félicité. Je suis congolaise et la raison pour laquelle je suis ici, c’est parce que je viens de quitter mon village pour mon fils. Vous devriez sûrement vous dire que je suis jeune pour une maman ! En fait, il y a cinq ans une guerre s’est produite dans mon village et pleins d’accidents se sont produits, mon fils en a fait partie. Aujourd’hui, il a exactement cinq ans et j’aimerais lui offrir un avenir autre que celui que j’ai connu à la campagne. Je viens rencontrer un avocat pour nous aider. Es-tu maman toi Madeleine ? Et vous monsieur, qui êtes-vous ? Êtes-vous également parent ?

Roger :   Je m’appelle Roger, je suis le portier de l’hôtel comme vous pourrez le remarquer. Pour répondre à ta question jeune fille, oui je suis papa. Ma fille ne vit pas avec moi, elle est restée au États-Unis dans une famille d’accueil car je ne pouvais m’en occuper. Je me sens mal de vous dire cela car c’est comme une honte de ne pouvoir prendre soin de son propre enfant.

Madeleine :   Félicité je te trouve vraiment courageuse pour ton jeune âge ! Non, je ne suis pas maman. Il y a longtemps que j’en ai voulu mais je n’ai malheureusement pas trouvé la personne avec qui fonder une famille. Alors depuis, je me consacre entièrement à mon travail. Roger, il y a des milliers de cas comme le vôtre, certes cela ne reflète pas forcément une bonne image mais chacun a ses raisons.

Félicité :    Madeleine a tout à fait raison monsieur Roger. Mais, comment avez-vous pu laisser les assistantes sociales vous retirer votre fille sans même vous être battu pour elle ? Jamais je ne laisserais qui que ce soit m’enlever mon petit garçon même si c’était son maudit de père.

Roger :    Bien sûr que oui je me suis battu, mais il est vrai qu’auparavant, j’en suis arrivé à un stade où je ne savais plus gérer ma propre vie. Je n’avais aucun équilibre, je vivais dans une caravane et je ne connaissais même pas le rangement. Il fallait bien que ma fille soit placée ! Bien que quelques années plus tard j’ai voulu la récupérer, je n’ai, d’après les assistantes, pas assez fait d’efforts que pour mériter sa garde. Depuis, je suis parti ici car je n’ai plus le courage de me battre, je ne sais même pas comment pourrai-je le faire, sans aucune motivation. Madeleine, explique moi, dis-moi comment je dois faire pour me battre pour une cause, comment puis-je me faire entendre !

Madeleine :   Tout d’abord je pense que vous devriez vous poser des objectifs. Ils deviendront probablement votre source de motivation. Tout comme ces étudiants chinois, ils dénonçaient les injustices dans leurs pays et leurs motivations étaient sans doute : une société juste, des conditions de vie acceptables, la dignité. Demandez-vous ce qui vaudrait la peine d’un combat pur et dur contre vous-même. Je pense Roger que vous ne devrez pas chercher très loin pour vous trouver une source de motivation.
                    Et même si votre première tentative a échoué, ce n’est pas une raison pour baisser les bras et fuir le continent pour ne plus faire face à ses démons. Car peu importe où vous serrez, ils vous poursuivront !

Félicité :   Bien dit ça Madeleine. Oui monsieur Roger, il faut combattre ses démons quoi qu’il arrive. Au début de ma grossesse, j’ai voulu nier mon fils, je le haïssais même. Je ne voulais pas le reconnaitre car il venait d’un homme dont je ne connaissais même pas le nom. Je me sentais salie par ce petit être dans mon ventre et pourtant, j’ai fais face à la réalité. Les choses étaient faites ainsi, rien n’arrive par hasard et ce jour là, le hasard m’a apporté un enfant. Aujourd’hui, cinq ans après je me bats encore et toujours pour lui car peu importe la manière dont je dois le faire, mon unique et seule motivation c’est son bonheur. Sachez monsieur qu’un enfant peut changé le cours de toute une vie ! Il peut à la base être une contrainte et devenir au fil du temps votre raison de vivre.


Après deux heures bloqués dans cet ascenseur, les voici enfin libérés…


Roger :    Ah, ce n’est pas trop tôt ! Mesdames, je suis ravi d’avoir fait votre connaissance, cela me ferait énormément plaisir de vous revoir afin de poursuivre notre conversation. Il y a bien longtemps que je ne m’étais plus confié de la sorte. Madeleine, courage pour votre travail et si vous désirez une aide pour la rédaction de votre lettre, je me prêterai volontiers au jeu. Quant à toi Félicité, je me ferai une joie de rencontrer ton petit et bonne continuation ! Bonne fin de journée et à très bientôt.


Madeleine :   Pareillement Roger, je vous tiendrez au courant mais avant ça je dois finir mon travail ici ! Je vous souhaite pleins de bonnes choses ici à Kinshasa mais je vous souhaite avant tout de trouver la force de vous reconstruire, de mieux vous connaître afin de réaliser vos objectifs. Félicité ma grande, reste forte et si tu as besoin d’un coup de main, j’ai des connaissances au sein du gouvernement congolais. Au revoir à vous !

Félicité :    Merci à vous pour vos gentils mots, cela me fait très chaud au cœur. Je retiendrai au moins une chose de notre longue conversation : il ne faut pas baisser les bras pour un but que l’on s’est fixé et peu importe la difficulté de l’obstacle, tant que la motivation est présente, rien ni personne peut nous empêcher

                                                                                                        ACLAN, Janine