lundi 7 février 2011

    "Les chevaux à la fenêtre" Mattéi VISNIEC

 ... Des bruits étranges se manifestent à l'intérieur du placard; après de longues hésitations, la fille ouvre la porte; un brouillard épais laisse apparaitre un cimetière sous une tempête nocturne: une silhouette sombre s'approche de plus en plus? Prise de panique, elle referme la porte et se réfugie dans les bras du messager qui lui dit alors:"c'est trop tard, tu ne peux plus rien!" Troublée mais courageuse, elle ouvre à nouveau la porte et découvre le placard comme il a toujours été.
     Ele regarde le messager:" Il n'y a plus rien!" Lorsqu'elle regarde encore, avant de fermer la porte, un soldat à la machoire disloquée, un bras arraché, se tient devant elle. Figée, incapable de fuir, elle reste là quand le soldat lève violemment son unique bras et...
                                                                                     Johanna JANSSEN, 6 bioesthéticique.

   "Les recluses"  Koffi KWAHULé

... Je suis sortie de la maison du juge. Le crépuscule, petit à petit montre le bout du nez.
Pourtant, impossible de respirer, tellement il fait encore chaud.
     Dans les environs, il n'y a personne, du moins c'est ce que je pense en inspectant autour de moi. Puis, à un moment donné, je me suis arrêtée où il n'y avait que des arbres, et rien d'autre.
Je me suis laissé tomber par terre et j'ai laissé couler mes larmes.
     Ces larmes sont toutes mes souffrances.
     "Pourquoi? Pourquoi?" marmonais-je. "Mais pourquoi me révolter? Parce que ça ne changera rien du tout; mon passé me poursuivra toute ma vie.
     J'écoute le calme pendant quelques minutes, mais ce silence a cessé lorsqu'une banche a craqué...
                                                                                       Hasret BALCI, 6 assistantes en pharmacie.

                                                      Institut Provincial d'Enseignement Secondaire de Verviers

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