dimanche 6 février 2011

Lettre à ...

Cher Jonathan,

  La première fois que je t'ai vu, on était seul dans cet ascenseur !
Mon coeur a fait "boum". Je ne sais pas ce que c'était et je crois que je ne le saurai jamais.
J'aurais voulu te dire les mots bleus, les mots qu'on dit avec les yeux mais je ne peux pas, je ne sais pas et je reste plantée là... Je ne pas comment te dire, je ne trouve pas les mots.
J'ai besoin de toi et envie de rien. Je t'aime comme un fou, comme une star de cinéma !
Tu as fait de ma vie des cocottes en papier et quand tu souris, je m'envole au paradis.
Si, Jonathan, si tu voyais ma vie : Si tu n'existais pas, je ne vois pas comment j'existerais...

  Malheureusement, mon ami, je dois m'en aller ; je pars à Ibiza !
J'espère que là-bas, j'oublierais ta voix, ton visage, mais loin de toi, je serais comme loin de moi et je penserais à toi tout bas...

  L'autre jour, j'ai encore rêvé de toi. Je dormais dans ton corps, bercée par tes "je t'aime". Tu me regardais avec tes yeux revolver et me murmurais que je suis belle et que je suis celle juste faite pour tes bras.
Tu me chuchotais : "Je te jetterai des sorts pour que tu m'aimes encore et je vais t'aimer comme on ne t'a jamais aimée." Mais moi, je t'aime un peu plus fort...

  Puis le jour s'est levé, un lundi au soleil et je me suis apperçue que ce n'était qu'un rêve.
Et, crois-moi, j'en rêve encore...

  Notre amour est impossible, je le sais, car je suis une femme de couleur. Je suis une fille pas comme les autres, pourtant je t'aime, c'est pas de ma faute, j'ai comme des envies de métamorphose...
A croire que je vis dans une autre galaxie. Mais tu sais, on ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas sa famille. Malheureusement, je m'appelle Mélissa et je suis métisse.

  Et puis il y a Latifa. Je voudrais tellement que tu lui dises que tout, tout est fini entre vous.
Mais vous vous aimez jusqu'à l'impossible... Et oui, c'est possible ! Et ça m'énerve !!
C'est comme un clou qu'on enfonce, une violence à petite dose. Je voudrais que tu laisses une chance à notre amour.

  Si tu le faisais, tu n'aurais qu'à ouvrir l'espace de tes bras pour tout reconstruire car j'irais jusqu'au bout du monde si tu me le demandais. Peu m'importe, si tu m'aimes, je me fous du monde entier !
Je renierai ma famille et on ira où tu voudras quand tu voudras, près d'ici ou là-bas, et on s'aimera encore lorsque l'amour sera mort.
Car quand on a que l'amour... On a dans ses mains le monde entier !

        Mélissa


Par les 5G de l'Athénée de Marche.
PS ; ça ne veut pas dire qu'on n'a pas aimé le livre !

2 commentaires:

  1. Merci à vous tous pour ce très bel hommage "tout en chansons" à l'auteur !

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  2. Chère Mélissa, Merci infiniment pour ces paroles paroles paroles... grâce à vous, je chante je chante du soir au matin, je chante sur les chemins ! Vive l'amour, vive la vie ! Luc Tartar

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