Monsieur Jean-Marie Piemme,
Tout d’abord, je tiens à vous féliciter
d’avoir permis la compréhension de la complexité du monde dans lequel nous
vivons grâce à ce dialogue qui paraissait si banal et qui en fin de compte nous
ouvre les yeux sur la réalité.
De
même, le fait d’avoir inversé les rôles moraux des personnages fut une idée
très subtile. En effet, le chien joue ici le rôle du plus consciencieux et
cultivé des deux personnages alors que ce sont généralement les attributs d’un
être humain. De cette manière, cela nous permet d’analyser le monde sous un
autre point de vue que celui qui nous est imposé, notamment par les médias.
De
plus, on y retrouve la confrontation frappante entre les riches et les pauvres
qui vivent dans le même monde, qui se croisent chaque jour, comme le portier
qui ouvre le passage aux luxueux clients de l’hôtel dans lequel il travaille,
et qui en fait vivent dans deux univers totalement différents.
Enfin, il s’avère également que le chien est l’allégorie même de la
conscience. Cela aurait pu au final être un monologue si cette valeur était
restée au portier et non attribuée à un chien. Mais pourquoi avoir choisi cet
animal et ce métier pour l’autre personnage ?
En
tout cas, ce fut une agréable lecture, très enrichissante à tout point de vue,
merci à vous.
Shirine
Bazargord Vahid (5GT1)
Centre scolaire Notre-Dame de la Sagesse à Ganshoren
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