La pièce «Je pense à Yu» est née le 23 février 2006. Comme chaque matin, Madeleine lit son journal et sans le savoir, un des articles qu’elle va lire, va changer sa vie. Elle tombe sur un article qui annonce la libération d’un journaliste chinois, Yu Dongyue. Il a été incarcéré 17ans pour avoir jeté des coquilles d'oeuf remplies de peinture sur le portrait de Mao Zedong lors d’une manifestation étudiante place Tiananmen. Il fut torturé et isolé plusieurs années en prison et à sa sortie, il a soufffert de problèmes mentaux. Ce qui la frappée, c’est la gravité de la peine qu’il a écopé alors qu’il n’avait que 21ans. Il n’avait fait de mal à personne. Je ne crois pas que ce sont des gestes qui ont un résultat immédiat au niveau politique. Mais je crois que les gens qui osent se tenir debout face à un tel dictateur, ont un impact réel sur ceux qui les entourent.
Le personnage de Madeleine, qui habite seul, a quelque chose d’attachant car elle pourrait nous faire penser à une grand-mère ou une tante malgré ses rapports parfois difficiles avec la petite chinoise, à qui elle donne cours de Français.
Le personnage de Jérémy, qui habite également seul, peut nous faire penser à un gros nounours bien attachant. Il a élevé un garçon avec des problème de santé.
J’ai apprécié cette pièce à la lecture et également à la représentation que nous avons eu la chance d’aller voir. Néanmoins, je n’ai pas bien compris en quoi l’indication des jours et de heures est nécessaire dans le cadre de l’histoire.
« Je pense à Yu » est une très chouette pièce, assez moderne et avec de riches dialogues.
Je conseil la lecture de cette pièce à tout amateur de pièce de théâtre et tirée de faits réels. Elle est riche en émotion!
Maxim Bolle De Bal
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